À PROPOS

 

« On ne peut voir ce que l'on observe, et l'on n'observe que ce qui se trouve déjà dans notre esprit »

 

Alphonse Bertillon, criminaliste (1853 - 1914)

 

 

La résolution d'une affaire judiciaire peut s'avérer complexe et, en matière de crimes et de délits, une erreur peut aboutir à la condamnation d'un innocent. Dans les affaires où une arme à feu a été utilisée, en ma qualité d'expert en résidus de tir, je recherche scrupuleusement la vérité, en la confrontant aux faits. C'est un travail passionnant et passionné, motivé par un seul but : permettre, avec la recherche de résidus de tir, de fournir de nouveaux éléments aux enquêteurs afin d'orienter rapidement leurs investigations. Permettez-moi de vous en dire un peu plus sur le parcours qui m'a conduit à devenir expert près la Cour d'appel de Versailles...

 

 

Mon parcours est avant tout celui d'un passionné de physique depuis toujours et de la résolution d'énigmes en tout genre

 

Si je n'ai pas, dès l'enfance, souhaité devenir expert en résidus de tir, j'ai en revanche toujours aimé la physique. Cela est notamment dû au fait qu'elle a pour objectif d'essayer de comprendre, de modéliser et d'expliquer les phénomènes naturels. Les disséquer pour les comprendre, être rationnel et objectif dans les analyses, cela m'a toujours fasciné. Après avoir décroché le baccalauréat en 2002, j'ai suivi à Paris un cursus en Physique Fondamentale et Sciences de l'Ingénieur que j'ai complété ensuite par un Master 2 en physique théorique à l'École Normale Supérieure de Paris puis un Doctorat en sciences physiques. Vous le constaterez en consultant mon cursus universitaire, l'étude de la physique a toujours été au cœur de ma vie professionnelle. Il me restait ensuite à trouver le secteur dans lequel je pourrais utiliser les connaissances et les compétences que j'avais acquises, au cours de mes années d'études. 

 

 

Ma spécialisation en résidus de tir est née d'une rencontre professionnelle déterminante   

 

C'est durant la préparation de ma thèse (soutenue en 2011 dans le domaine de la nano-optique) que mon orientation vers les problématiques liées à la recherche de résidus de tir s'est précisée. J'ai en effet été chargé d'organiser des séminaires de vulgarisation pour le laboratoire dans lequel je travaillais. À cette occasion, j'ai invité un policier scientifique spécialisé en balistique à présenter son travail. Au cours de nos échanges, il est très vite apparu que nous utilisions les mêmes techniques et partagions le même vocabulaire scientifique (notamment l'emploi d'un microscope électronique à balayage auquel j'avais eu recours durant les travaux préparatoires de ma thèse). Cette rencontre a donc été pour moi une révélation et un moment décisif dans ma carrière. Elle m'a en effet guidé vers une façon concrète et pratique d'appliquer mes travaux de recherche. Ma spécialisation en recherche de résidus de tir commençait à se profiler... 

 

 

La création du Laboratoire Pluridisciplinaire de Criminalistique a été l'aboutissement du travail effectué jusqu'alors

 

J'étais désormais fixé : j'allais m'orienter vers le secteur de la balistique et m'y spécialiser. J'ai alors décidé, pour compléter ma formation, de passer un diplôme de criminalistique. Une fois celui-ci obtenu, en novembre 2014, j'ai créé mon laboratoire, situé initialement au Genopole d'Évry (91) puis installé à Chaville (92) : le Laboratoire Pluridisciplinaire de Criminalistique (LPC). S'il n'a pas été simple au départ de trouver des fonds pour acheter mes propres instruments, la situation a rapidement évolué. Mon expérience et les résultats obtenus m'ont en effet permis d'obtenir progressivement des banques le financement des dépenses nécessaires au plein exercice de mon activité. Pourquoi avoir créé ce laboratoire ? J'ai toujours pensé que ce serait la meilleure solution pour exercer mon travail en toute indépendance. Il est devenu le lieu idéal pour collaborer étroitement avec des professionnels du droit, tant dans le cadre d'expertises judiciaires ou privées que d'examens techniques

 


Au sein de mon laboratoire, j'effectue des expertises à la demande des magistrats et des avocats

 

Mon travail, au service de la vérité, intéresse en premier lieu les magistrats et les avocats. À leur demande, je contribue ainsi à tenter de dénouer les dossiers compliqués qui me sont confiés :

 

- en permettant d'orienter les investigations grâce à mes résultats, lorsque je suis désigné par un magistrat (expertises judiciaires) ou requis par des enquêteurs (examens techniques, sous le contrôle du procureur de la République) ; 

- en apportant de nouveaux éléments ou un éclairage différent dans le dossier, au bénéfice de la défense, quand je suis saisi par un avocat (expertises privées).

Ces expertises sont basées sur des recherches réalisées en toute indépendance, impartialité et objectivité. À ce jour, j'ai travaillé sur plus d'une centaine d'affaires et pu permettre d'orienter rapidement les investigations ou de les relancer lors d'expertises privées. Une fois qu'une expertise m'a été confiée, je rends en effet un rapport dans un délai de 3 à 7 jours.

 

 

La recherche de résidus de tirs est la spécialisation qui m'a permis de devenir expert judiciaire près la Cour d'appel de Versailles 

 

Depuis le début de mon activité, une partie de mes rapports est rendue à des juges qui exercent au sein de la Cour d'appel de Versailles, dont je dépends territorialement puisque mon laboratoire se trouve désormais à Chaville (92). J'ai donc eu souvent l'occasion de leur transmettre le résultat de mes travaux et de m'y faire connaître. 

Le 22 janvier 2024, j'ai eu la satisfaction d'être inscrit en tant qu'expert auprès de cette cour d'appel, dans la spécialité « chimie des résidus de tir », après y avoir prêté serment, lors d'une audience solennelle. Cette date constitue un événement clé dans mon parcours, car c'est une reconnaissance professionnelle du travail que j'accomplis depuis la création de mon laboratoire. Je suis également, depuis cette date, membre de la Compagnie des experts de la Cour d'appel de Versailles

Il est à noter qu'un expert judiciaire doit régulièrement mettre à jour ses connaissances juridiques et continuer à se former dans sa spécialité scientifique. Cela garantit ainsi la production d'expertises actualisées et conformes aux normes de ces deux matières qui évoluent de façon constante.

 

 

Je dispense un cours de physique auprès d'élèves d'une école d’ingénieurs pour instaurer un échange avec eux et leur transmettre mon expérience

 

Si effectuer des expertises au sein de mon laboratoire est mon activité principale, je dispense également avec beaucoup d'intérêt des cours de physique à de futurs ingénieurs. J'ai en effet toujours aimé transmettre la passion qui habite le travail que j'effectue. De plus, je trouve très intéressant d'instaurer des échanges sur ma spécialité avec mes élèves, qui sont très demandeurs. Ils aiment particulièrement que je leur montre, à travers certains dossiers sur lesquels j'ai travaillé, l'application concrète de la physique à mon activité. En outre, enseigner m'a permis d'acquérir des compétences pédagogiques très utiles pour la rédaction de mes rapports d'expertise ou déposer les résultats de mes investigations devant la Cour d'assises. Ma passion de toujours pour l'enseignement, que j'ai déjà pratiqué durant la préparation de ma thèse, me paraît en fait un complément idéal aux recherches que j'effectue seul, le plus souvent. J'organise également des sessions de formation sur certaines de mes spécialisations, à destination des étudiants ou experts qui souhaitent les approfondir. 


Vous souhaitez faire procéder à une expertise dans un dossier où une arme à feu a été utilisée ? N'hésitez pas à me contacter. Je prendrai contact avec vous dans les meilleurs délais. Au sein de mon laboratoire, toute mission qui m'est confiée est exécutée scrupuleusement, et en toute indépendance, impartialité et objectivité.

La recherche de résidus de tir, mon travail d'expert judiciaire et de consultant privé

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